• Comme la plupart des territoires de l’Europe à cette période, le destin du Hanovre entre 1800 et 1815 est fortement lié aux multiples campagnes militaires de Napoléon et aux différents affrontements qui l’opposèrent aux états coalisés à partir de 1812.

     

    Le contexte historique

    Depuis la prise de l’Électorat du Hanovre en 1803 par le Général Mortier, puis la reprise de quelques territoires au sud de Hanovre en 1805 par la Prusse, il n’y avait plus d’armée Hanovrienne proprement dit.


    A partir de 1807 (paix de Tilsit), Hanovre et les villes environnantes repassent sous domination française et constituent des départements du nouveau royaume de Westphalie du roi Jérôme Bonaparte (sauf au nord Lünebourg, Brême, Verden qui ne sont intégrées qu’au traité de Paris de janvier 1810).


    En janvier 1811, après l’annexion du royaume de Hollande, l’administration de Napoléon créé un certain nombre de départements « hanséatiques » français dont trois reprenant les villes de Hambourg et Lunebourg (département des Bouches de l’Elbe), Brême (département des Bouches du Weser), Osnabrück (Ems supérieur) etc.
    Hanovre et Celle restent au sein du département de l’Aller du royaume de Westphalie du roi Jérôme Bonaparte.

     

    1813: La reconstitution d'une armée hanovrienne à l'occasion de la 6ème coalition et de la campagne d’Allemagne.

    Le contexte géopolitique :

    Après le désastre de la campagne de Russie de 1812 et la destruction presque complète de la Grande Armée de Napoléon, on assiste d'une part à un retournement des alliances, la Prusse puis l’Autriche vont rejoindre la Russie alliée à la Suède et au Royaume-Uni. ;

    D’autre part à l’apparition d’un fort sentiment nationaliste en Allemagne qui conduit à des insurrections au nord et la perte de la Westphalie, et des départements de Hollande et de l’Elbe.

    Pour Napoléon, la Campagne d’Allemagne a pour objectif initial la prise de Berlin en Prusse.

    • Après la retraite de Russie de 1812, Napoléon parvient cependant à lever une nouvelle armée de 300.000 hommes, essentiellement de jeunes conscrits, mais avec peu de cavalerie par manque de chevaux, qui rejoignent ce qui reste de la « Grande Armée » sur le Rhin puis en Saxe au printemps 1813 (soit 400.000 hommes en Saxe)
    • en Février 1813, le Tsar Alexandre de Russie progresse vers l’ouest et prend la Pologne.
    • fin Février le roi de Prusse Frédéric-Guillaume renverse son alliance et s’allie à la Russie et mobilise plus de 300.000 hommes.
    • L’Autriche de Metternich reste au départ prudemment neutre mais se ralliera à la Prusse, la Russie et l’Angleterre en Aout après l’armistice de Pleiswitz.
    • Le Royaume Uni s’allie à la Suède (dont le prince héritier est l'ancien Maréchal français Bernadotte) déjà alliée de la Russie, pendant que Wellington bat sporadiquement les maréchaux français en Espagne.
    • Le 12 Mars une insurrection populaire a contraint les troupes françaises à quitter la place forte de Hambourg (département des Bouches de l’Elbe) aussitôt occupée par le Corps Russe du général Tettenborn.
    • Le 17 Mars 1813, la Prusse jusque-là alliée de la France contre la Russie, rejoint la coalition Russie-Angleterre-Suède qui dispose alors de quatre armées :


    - L'armée Russe en Pologne du général Von Bennigsen (Russes et Prussiens) qui fait le siège de Dantzig.

    L'Armée du Hanovre 1813-1817

    Maréchal Levin August von Bennigsen (né en Hanovre)


    - L'armée Prussienne de Silésie du général Von Blücher en Allemagne centrale (100.000 hommes)

    L'Armée du Hanovre 1813-1817

       Maréchal  Gebhard Leberecht von Blücher


    - L'armée du nord du Roi de Suède, l’ancien Maréchal français Bernadotte (qui regroupe Suédois, Prussiens, Russes et Hanovriens).      

    L'Armée du Hanovre 1813-1817

                                                                    Jean-Baptiste Jules Bernadotte en 1792       

                                                                                                                                                                                               - L'armée de Bohême au sud, du général autrichien Scharzenberg (200.000 hommes).

     

    L'Armée du Hanovre 1813-1817

    Général Karl Philipp Schwarzenberg

     

    Premières défaites françaises et premières légions hanovriennes:

    • Le 21 Mars 1813, 50 cosaques entrent à Lünebourg et provoquent une insurrection, puis la ville est prise le 2 avril par 4000 russo-prussiens du Général Von Dörnberg.

    Rapidement, les premiers recrutements ont lieu dans ces territoires de l'ancienne principauté liée à la couronne d'Angleterre repris à la France.

    Le gouvernement en exil en Grande Bretagne commence à organiser une armée pour défendre son territoire et aider à la défaite de Napoléon. Au début les effectifs des levées sont assez faibles car il n'y a pas de contraintes.

    Les premières unités se sont organisées en bataillons d'infanterie légère et de ligne de 4 compagnies de 120 hommes ainsi que des régiments de cavalerie de 3 escadrons de 150 hussards chacun,  en premier lieu dans les villes du nord, Lünebourg, Lauenbourg, Brême et Verden.

    L'Armée du Hanovre 1813-1817

    Dès le mois d'Avril 1813, les Jäegers (chasseurs) de la légion de Lünebourg forment le Leichtes-Bataillon Lüneburg /Bataillon léger de Lüneburg (commandé par von Klencke).

    Les Jäegers de Brême forment le Bataillon léger de Brême-Verden (de Vaux),

    A Lauenburg, la légion forme le Feld-Bataillon Lauenburg /Bataillon d'infanterie de ligne de Lauenburg (von Benoit)

    Une petite unité de chasseurs de 2 puis 4 compagnies: Feldjägerkorps (von Kielmansegg)

    Ainsi que deux régiments de cavalerie:

    les Hussards de Bremen-Verden.

    les Hussards de Lüneburg.

    En Mai/Juin 1813, deux bataillons les rejoignent:

    A Brême, la légion forme un Bataillon de ligne qui devient le Feld-Bataillon Bennigsen

    Le Feld-Bataillon von Röhl (renommé ensuite  Bataillon von Langrehr)

    En Juin et en Aout, ces troupes sont renforcées par un Bataillon d'Anhalt-Dessau, et une batterie d'artillerie à pied .

    Le corps des chasseurs de von Beaulieu (jägercorps) forme le Bataillon des "Harzer Schutzen" (tirailleurs du Hartz),

    Puis à la fin de l'année 1813:

    Le Régiment des Hussards "Duc de Cumberland's

    Deux batteries d'artillerie à cheval/à pieds

     

    Les opérations militaires de 1813 dans le Mecklembourg et le Holstein

    • Le 24 février, une insurrection avait éclaté à Hambourg, chef-lieu du département des Bouches-de-l'Elbe depuis 1811, et s'était étendue à toute la côte, de la Weser à Lübeck : les autorités françaises et le sénat de Hambourg avait dû se replier à Brême.
    • Une avant-garde russe commandée par le général allemand Tettenborn avance le long de la mer Baltique. En mars, celui-ci avec un détachement de cosaques, entre à Hambourg qui lui ouvre ses portes.

    • Les forces françaises contre-attaquent pour reprendre les régions de la mer du Nord. Le maréchal Davout prend le commandement des opérations, reçoit le renfort de l'armée danoise et reprend Hambourg le 30 avril.
    • Début Mai, les français du 1er Corps du général Vandamme quittent Brême pour Hambourg qu’ils bombardent depuis l’ile de Wilhemsburg.

    • Le 2 Mai bataille de Lützen près de Leipzig, Napoléon repousse Russes et Prussiens.
      Le 8 Mai prise de Dresde
      Le 21 Mai victoire française à Bautzen et Wurschen suivie de l’armistice le 4 Juin pour 7 semaines.

    • Les Russes et Prussiens évacuent Hambourg le 30 Mai.
    • Dès le 1er Juin, le Maréchal Davout et les alliés Danois occupent la ville  ainsi qu’une autre ville Hanséatique Lübeck.
      Celui-ci est chargé par Napoléon de fortifier la ville afin d’être en mesure de soutenir un siège dès la mi-juillet, profitant de l’armistice de Pleiswitz signé le 2 Juin pour une durée de 7 semaines.

     

    • A compter d’aout 1813, la légion Hanovrienne forte de 4500 hommes environ est regroupée sous les ordres du Major Général James Lyon (britannique) au sein de la 2ème Division du Corps Russo-allemand du comte Ludwig von Wallmoden de l’armée du nord de Bernadotte et participe au siège de Hambourg.

     

     

     

    L'Armée du Hanovre 1813-1817

    Sir James Lyon (1775-1842) Général Britannique, puis gouverneur de la Barbade

    Elle comprend la brigade légère de l’OberLieutenant Martin (1650 hommes) avec les 1er et 2ème bataillons de Lüneburg et Bremen-Verden, la brigade de ligne du LtCo Halkett (2060 hommes) et la cavalerie Dörnberg et ses hussards, soit 450 sabres ainsi qu’une artillerie de 6 pièces et 200 hommes.

     

     division Hanovrienne
    général J. LYON  
     Brigade de ligne  Lt Colonel HACKET  2062
     3e Bn de ligne Lauenberg
     Von Benoit
     757
     4e Bn de ligne Bennigsen
     Von Bennigsen
     564
     5e Bn de ligne Roehl
     Von Langrehr
     741
     
     
     
    Brigade légère  O.Lieutenant MARTIN
     1653
    1e Bn léger Lüneburg Von Klencke 511
    2e Bn Léger Bremen-Verden de Vaux 571
    Bn de ligne Anhalt-Dessau Von Krohne 571
    Eléments rattachés    
    Jâgerkorps (3 Cies) O. Kielmansegg 164
    commando KGL (5Cies) Holtzermann 318
    Batterie 6 pièces Wiering 203
         
    Division de Cavalerie GM Dörnberg  
    Hussards de Lüneburg (3 esc.) O von Estorff 248
    Hussards de Bremen-Verden OL von dem Busche 193

     

    La composition globale du Corps Wallmoden, en charge du siège de Hambourg, comprenait :

    une 1ère division Russo-Allemande (Arenschild) de 6000 hommes environ, assez mal équipés.

    une 2éme division Prussienne (Tettenborn),

    une 3ème division Hanovrienne (Lyon)de 4500 hommes environ

    et une division de cavalerie Hanovrienne (Dornberg).

     

    L'Armée du Hanovre 1813-1817

     GL Ludwig Graf WALLMODEN-GIMBORN (1769-1862)

    né en Hanovre, formé dans l'armée prussienne, puis autrichienne, lieutenant général Britannique

     

    Le 16 septembre, en marge du siège de Hambourg dans la lande de Göhrde, les troupes coalisées de Wallmoden  arrêtent et repoussent la division française de Pécheux (3000 hommes) envoyée par le maréchal Davout pour rétablir la liaison entre les places assiégées de Hambourg et Magdebourg. Les Français, inférieurs en nombre, doivent se replier avec 800 et 500 pertes humaines de part et d'autre.

     

                    OB de la bataille de GÖHRDE  16 sept 1813
    Division Russo-Allemande Arenschild  
    1ere Brigade Natzmer 1800
    1er Régiment ligne v.Schoper 663
    2ème Régiment Ligne v.Fircks 662
    5ème Régiment ligne v.Dobschutz 483
    2ème Brigade V.Wardenburg 2000
    3ème Régiment Ligne v.Tiedemann 772
    4ème Régiment Ligne v.Horn 661
    6ème Bn RGL v.Natzmer 506
    Cavalerie    
    1er RGL Hussard v.der Gotz 575
    Artillerie   337
     Division Prussienne  Tettenborn  
    Brigade d'infanterie
    Ratt 2500
    Bn Reiche Feldjaegers  ? 800
    2 Bn Lutzow's Freikorps  ? 1450
    Jaegerskorps Kielmansegg 157
    Tyrolean Jaegers  ? ?
    Brigade cavalerie   1600
    1er, 9e & 7e Cosaques du Don Komissarov, Sulima, Denisov 1200
    Hussards de Lutzow (5 esc.)  ? 430
    Artillerie (4 pièces)   115
    Division Hanovrienne Lyon  
    Brigade légère  O.Lt Martin 2100
    (1e Bn léger Lüneburg)  Von Klencke  511
     2e Bn Léger Bremen-Verden  de Vaux 571
    Bn de ligne Anhalt-Dessau Von Krohne 534
    2/73e Rgt Foot Highland   500
    Brigade de ligne  Lt Co Hacket 2554
    3e Bn de ligne Lauenberg v.Benoit 757
    4e Bn de ligne Bennigsen v.Bennigsen 564
     5e Bn de ligne Roehl v.Langrher 751
    Artillerie (6 pièces) + 1/2 KGL
    Wiering 203
    Division de cavalerie Dornberg  
    Hussards de Lüneburg (2 esc.) O von Estorff 240
    Hussards de Brême-Verden (1esc.)
    OL von dem Busche 180
    3e Hussards KGL (5 esc.) ? 805
    Artillerie (KGL RGL & British rockets)   390
         

    Selon les sources, il y a un doute sur la participation du 1er Bataillon léger de Lünebourg de von Klencke ou du Bataillon de ligne Anhalt-Dessau de von Krohne à cette bataille. (*)

     

     Depuis la fin de l’armistice en Aout 1813, l’Autriche a rejoint la Coalition qui a repris l’offensive :

    • Ce même mois, l’armée du nord de Bernadotte remporte la bataille de Gross-Beeren contre Oudinot et bloque ainsi la route de Berlin et de la Prusse aux Français.
    • Le Prussien Blücher remporte la bataille de Katzbach contre Mc Donald en Silésie.
    • En Septembre le Général Vandamme est défait à Kulm au nord de la Bohême, et la défaite de Göhrde empêche Davout de bloquer la jonction de l'armée du Nord de Bernadotte avec les autres armées coalisées plus au sud.


    Ces seules batailles coûtent près de 35.000 hommes du coté français et entrainent un grand nombre de désertion chez les jeunes recrues.

    • Le 30 septembre, le roi Jérôme est assiégé à Cassel par les troupes russes, puis chassé le 26 octobre. La principauté de Hanovre est reconstituée.
    • Fin septembre, Napoléon est sur la défensive, ses troupes dispersées : le gros de son armée (130.000 hommes) est sur Dresde, le reste autour de Leipzig (72.000 hommes), Davout est toujours retranché à Hambourg.
    • Début Octobre les coalisés lance une offensive sur l’Elbe, Napoléon compte contrer leur réunion à Leipzig.
      Du 16 au 19 octobre 1813 a lieu la bataille de Leipzig, ou Bataille des Nations. Napoléon est en infériorité numérique (185.000 contre 250.000 coalisés). Après quatre jours de combat et une hécatombe de 160.000 morts de part et d’autre, c’est la victoire des 10 nations coalisées et la retraite pour la grande armée.
    • Napoléon est de retour à Paris en Novembre.

    Par contre, après la bataille de Leipzig, les grandes puissances ont besoin de personnels et veulent mettre au pas tous les mouvements nationalistes. Le meilleur moyen pour résoudre ses deux difficultés est l'engagement militaire. Officiellement, il n'est pas forcé, mais "fortement conseillé" surtout pour l'avenir des territoires dans le cadre des négociations de paix.

    Ainsi le mois suivant Leipzig, le 10 novembre 1813, mon aïeul Ludwig Hecht est enrôlé à 18 ans dans l'armée Hanovrienne.
    Le document d’incorporation en tant que soldat dans le Bataillon léger de Lüneburg, signale que Ludwig mesure 5 pieds 4 pouces soit 1m76, qu'il est né à Herrenhausen près de Hanovre et qu’il est de religion Luthérienne.

    L'uniforme du bataillon léger de Lünebourg était assez proche de celui des bataillons légers de la King's German Légion, une veste verte et noire et un pantalon gris.

    L'Armée du Hanovre 1813-1817

    Il est donc certain que Ludwig Hecht et son bataillon ont pris part au siège de Hambourg qui s'est poursuivi de décembre 1813 jusqu'à mai 1814 après la fin des hostilités.

    Les forces Hanovriennes en 1814:

    Au début de l'année 1814, l'armée Hanovrienne s'étoffe de 2 Bataillons légers, et d'un Bataillon de ligne:

    • le Harzer Schutzen Korps de von Beaulieu devient le Leichtes-Bataillon Grubenhagen
    • le Leichtes-Bataillon Osnabruck (levé par von Anderten) (plus tard Feld Bataillon Duke of York)
    • le Feld-Bataillon Calenberg (Hedemann)

    et d'une trentaine de Landwehr-bataillon (milices locales) de 4 compagnies de 160 soldats.

    Alfed (puis Einbeck) Hildesheim Osterode
    Bentheim Hoya Ottendorf
    Bremerlehe (puis Osterholz) Iburg (Melle) Peine
    Bremervörde Lüchow        Quakenbrück  
    Celle Lüneburg Stade
    Gifhorn Meppen Uelzen
    Goslar (plustard Salzgitter) Münden Verden
    Hameln Nienburg Diepholz
    Hannover Northeim Ratzeburg
    Harburg Osnabrück Springe

     Ces unités entrèrent alors théoriquement dans la composition du 2e corps fédéral du duc de Brunswick, qui n'eut pas le temps de se rassembler avant la fin de la guerre mais qui réunissait tout-de-même 32.900 hommes et 64 pièces d'artillerie.

    A la fin de l'année 1814, les dix bataillons légers et de ligne (ou feld-bataillon) sont chacun associés à 3 bataillons de milice (landwehr) au sein de 10 régiments de 2500 hommes environ:

    1er Regiment   
    Bremen                                             
    Feld-Bataillon          
    Bremen                         
    Lt Col. Langrehr
    Landwehrbattalion Otterndorf  
    Landwehrbattalion Stade  
    Landwehrbattalion Bremervörde  
         
    2e Regiment   
    Verden  
           Feld-Bataillon
    Verden (Bennigsen)
    Maj. De Schkopp
    Landwehrbattalion Verden  
    Landwehrbattalion Bremerlehe  
    Landwehrbattalion Harburg  
         
    3e Regiment  
    Hoya  
    Feld-Bataillon          
    Hoya (Langrehr)  
    Landwehrbattalion Hoya  
    Landwehrbattalion Nienburg  
    Landwehrbattalion Diepholz  
         
    4e Regiment  
    Osnabrück  
           Feld-Bataillon
    Osnabrück
    Maj.Baron Bulow
    Landwehrbattalion Osnabrück  
    Landwehrbattalion Quackenbrück  
    Landwehrbattalion Melle  
         
    5e Regiment   
    Lüneburg  
           Feld-Bataillon
    Lüneburg
    Lt.Col.Von Klencke
    Landwehrbattalion Lüneburg  
    Landwehrbattalion Celle  
    Landwehrbattalion Gifhorn  
         
    6e Regiment   
    Lauenburg  
           Feld-Bataillon
    Lauenburg
    Lt Col. Benoit
    Landwehrbattalion Ratzenburg  
    Landwehrbattalion Bentheim  
    Landwehrbattalion Lüchow  
         
    7e Regiment   
    Calenburg  
           Feld-Bataillon
    Calenburg
    Mjr Schneher
    Landwehrbattalion Hannover  
    Landwehrbattalion Hamlen  
    Landwehrbattalion Neustadt  
         
    8e Regiment   
    Hildesheim  
           Feld-Bataillon
    Hildesheim  
    Landwehrbattalion Hildesheim  
    Landwehrbattalion Uelzen  
    Landwehrbattalion Peine  
         
    9e Regiment   
    Grubenhagen  
           Feld-Bataillon
    Grubenhagen
    Lt Col. Wurmb
    Landwehrbattalion Alfed  
    Landwehrbattalion Salzgitter (Goslar)  
    Landwehrbattalion Springe  
         
    10e Regiment   
    Göttingen  
          Feld jägerkorps
     
    Cpt. Von Reden
    Landwehrbattalion
    Osterode  
    Landwehrbattalion Münden  
    Landwehrbattalion Northeim  

     

     Notes et sources


    (*)  Peter Hofschröer, (mars 2012) " Prussian Reserve, Militia & Irregular Troops 1806-15"  Ed Osprey MAA 192

    Peter Hofschröer “The Hanoverian Army of the Napoleonic Wars” from the Osprey Men-at-Arms series

    Cobbett's Political Register. "History of the King's German Legion" oct 2013, Cambridge University Press

    Bucher, Ludwig Ferdinand, Der Feldzug des Dritten Deutschen Armee-Corps in Flandern, Leipzig, Hermann Costenoble, 1854.

    Gärtner, Markus and Wager, Edmund, “Das Chasseur-Regiment der Anhaltinschen Herzogtümer in Jahr 1813”, Depesche: Uniformen und Heere vergangener Zeiten, No.28, December 1996.

    Gill, John H, With Eagles to Glory: Napoleon and his German Allies in the 1809 Campaign, Barnsley, Frontline Books, an imprint of Pen & Sword Books Ltd, 2011 © 1995 – 2017 The Napoleon Series.

    Haythornthwaite, Philip J, The Napoleonic Source Book, London, Arms and Armour Press, 1990.

    Hein, Bernhard, “Geschichte des Dessaur Militärs”, Dessau Geschichte,

    Nafziger, George F, The Armies of Germany and the Confederation of the Rhine, 1792-1815, Volume I, Privately published, 1993.

    Nafziger, George,  "Napoleon's German Enemies - Armies of Hanover, Brunswick, Hesse-Cassel & Hanseatic Cities (1792-1815)

    Nafziger, George, The End of Empire: Napoleon’s 1814 Campaign, Solihull, UK, Helion& Co., 2015

    Rawkins, W. J, Armies of the Confederation of the Rhine, The Rheinbund Contingents 1806-1813, Part 2: Anhalt,Lippe, Reuss, Schwarzburg, Waldeck, Mecklenburg-Schwerin, Oldenburg & Frankfurt,

    Rawkins, W. J, “The Hanoverian Army 1814-15: Infantry”,

    Siebigk, Ferdinand, “Georg Hoppe”, Allgemeine Deutsche Biographie, Band XIII (Volume 13), Duncker & Hunblot, Leipzig, 1881,

    Wittich, Karl Heinz, Das Anhaltische Chasseur-Regiment 1813,

    Zeidler, Ludwig, Der Spanische Feldzug des Bataillons Anhalt im Jahre 1810, Zerbst, Germany, Friedrich Romer, 1844.

     

     

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  • L’Électorat du Hanovre à la fin du 18ème siècle

    Depuis 1714, le prince héritier du Hanovre est devenu Georges 1er d’Angleterre.

    A partir de cette date, la principauté sera propriété personnelle du Roi d’Angleterre et donc fortement liée politiquement et économiquement à la couronne britannique.

     

    1 - Le Hanovre et le Saint Empire Romain Germanique

    A l’époque de la révolution française, l’Électorat du Hanovre est un des composants du vaste puzzle que constitue le St Empire Romain Germanique hérité du Moyen Age.

     

    Westphalie et Hanovre du 19ème siècle


    Celui est composé d’une part de neuf états dont les princes étaient Électeurs de l’Empereur : Électorats de Hanovre (roi d’Angleterre), de Brandebourg (roi de Prusse), de Saxe, de Bavière, de Bohême, du Palatinat du Rhin, de Mayence, de Trèves et de Cologne ;

    et d’autre part une multitude de royaumes, duchés, comtés de tailles très variables, l’archi-duché d’Autriche (le plus important en population) et les Pays-Bas Autrichiens, les duchés de Mecklenbourg, Brunswick, Hesse-Cassel etc.

    La Suisse et la république Vénitienne se trouvaient aux frontières sud, la France et le Royaume-Uni des Pays-Bas à l’Ouest, les royaumes de Prusse, de Pologne et de Hongrie à l’Est.


    2 - Les villes et principautés de l’Électorat du Hanovre

    L’Électorat regroupe les territoires des principautés

    de Göttingen et Grubenhagen (Osterode) au sud,

    de Calenberg (Hanovre et Hameln), et Lünebourg à l’Est (Lüneburg, Celle, Bergen, Burdorf),

    de Hoya et Diepholz à l’Ouest,

    de Verden et Brême au Nord, Lauenbourg à l’embouchure de l’Elbe,

    auxquelles s’ajoutera Osnabrück à l’Ouest en 1803

    .
    Le Brunswick et l’Hildesheim indépendants séparent Göttingen du reste de l’Électorat.
    Les villes (ports) dites Hanséatiques de Brême, Hambourg et Lubeck sont indépendantes.

     

    Westphalie et Hanovre du 19ème siècle

     

    3 - La situation après 1789

    La révolution Brabançonne de 1787-1789 avait chassé les autrichiens des Pays-Bas autrichiens et avait établi l’éphémère Confédération des Etats Belgiques Unis en 1790, suivi d’une courte restauration autrichienne.

    De 1793 à 1795, les opérations militaires des troupes révolutionnaires françaises contre les autrichiens aux Pays-Bas méridionaux aboutissent à l’annexion des états belges début 1795, avec la constitution de neuf départements français.
    Le St Empire Romain Germanique et le Hanovre se déclaraient neutre vis-à-vis de la France en 1795.
    La même année, la guerre entre la France et la Prusse prenait fin par le traité de Bâle. (Cession à la France des duchés de Clèves et Gueldre au nord entre Meuse et Rhin)

     

                          carte de l'Empire Germanique en 1795 au traité de Bâle (électorat de Hanovre en vert)

    Westphalie et Hanovre du 19ème siècle

     

    Le Hanovre au début du 19ème siècle

    Comme la plupart des territoires de l’Europe à cette période, le destin du Hanovre entre 1800 et 1815 est fortement lié aux multiples campagnes militaires de Napoléon qui l’opposèrent à l’Angleterre et à ses différents alliés sur le continent.
    Durant la première décennie, le Hanovre va connaître des occupations soit françaises soit prussiennes, en particulier pour le contrôle des ports des villes hanséatiques de Brême, Hambourg et Lübeck, pour atteindre les principaux alliés de l’Angleterre sur le continent, ou pour assurer le blocus des îles britanniques.

     

    1 - La 2ème coalition de 1799-1802


    La 2ème coalition, formée à l’instigation de la Grande-Bretagne, réunissait également la Russie, l’Autriche, l’empire Ottoman et la Suède contre la France et la Prusse.

     
    Pendant la guerre de la 2éme coalition contre la France, Napoléon demande à ses alliés Prussiens d’occuper le Hanovre (lié aux Britanniques).
    Ainsi, en Avril 1801, Hanovre est envahie par 24.000 Prussiens, qui se retirent rapidement après leur défaite de Copenhague contre les Suédois.
    Finalement durant l’année 1801, l’Autriche, Naples, la Turquie puis la Russie signent des traités de paix avec la France de l’Empereur Napoléon de retour d’Égypte.


    Le 25 mars 1802, le traité d’Amiens consacre la paix entre l’Angleterre d’une part et la France, l’Espagne et les Pays-Bas d’autre part.
    Toutes les possessions des uns et des autres prises pendant la guerre sont restituées : entre-autre la France doit évacuer Naples, Rome et la Hollande, l’Angleterre Malte.
    La « paix d’Amiens » ne dure qu’un an ; Malte n’est pas évacuée, la Hollande non plus, Napoléon poursuit sa politique d’annexion en Europe ainsi qu’une politique de protectionnisme économique qui bloque les débouchés industriels britanniques et leurs importations agricoles du continent.

    2 - Le conflit Franco-britannique de 1803-1805


    Ainsi le 17 mai 1803 les britanniques saisissent des navires de commerce français et leur marchandises.
    Le 23 c’est la déclaration de guerre, la marine anglaise occupe les colonies françaises des Caraïbes et d’Indes et bloque les escadres françaises dans les ports.


    En représailles, le 27 Mai les troupes françaises du Général Mortier envahissent le Hanovre, bloquent les ports de la Weser (Brême) et de l’Elbe (Hambourg) et les échanges entre l’Angleterre et le continent.
    L’armée hanovrienne est désarmée, armes et chevaux confisqués, en juillet 1803 il n’y a plus d’armée.

    3- La 3ème coalition de 1805.


    Sous la menace d’un débarquement des troupes françaises depuis Boulogne, la Grande-Bretagne organise à partir d’Avril 1805 une nouvelle coalition, réunissant la Russie puis l’Autriche et la Suède en octobre, avec pour objectif de libérer le Hanovre, la Hollande et l’Italie.
    A l’automne 1805, 40.000 Britanniques Suédois et Russes s’emparent de Hanovre que les forces françaises venaient de quitter pour une campagne en Autriche.


    Malgré la défaite de Trafalgar en octobre 1805 infligée par l’Amiral Nelson sur la flotte franco-espagnole, Napoléon inflige une défaite humiliante aux coalisés à Austerlitz le 2 Décembre ; l’armistice est signé le 6. Le traité de Presbourg du 26 Décembre affaibli considérablement l’Autriche qui se voit réduite d’un quart.

    4- La 4ème coalition de 1806-1807.

    Celle-ci réunit l'Angleterre à la Russie, la Suède et la Prusse.
    Napoléon tente cependant d’intégrer la Prusse à son système continental anti-britannique en lui offrant le contrôle du Hanovre (traité de Paris de février 1806) en échange d’autres territoires et de la fermeture des ports de Prusse aux britanniques.
    Le 12 Juillet 1806, le St Empire Romain-Germanique est dissout, Napoléon créé la Confédération du Rhin, une association de 16 états allemands sous la protection de la France. (Les Royaumes de Bavière, de Wurtemberg, de Saxe, Grands Duchés de Bade, de Hesse de Wurtzbourg etc).

                    

                            carte de l’Allemagne en 1806 (Prusse et Hanovre; Confédération du Rhin) 

    Westphalie et Hanovre du 19ème siècle

     
    Le titre d’Électeur du Brandebourg devient celui de Roi de Prusse.
    Cependant celui-ci refuse cette nouvelle organisation de l’Allemagne, il mobilise et se retourne contre la France en Septembre, il est finalement défait à la bataille d’Iéna en Octobre 1806 et la France reprend le Hanovre.

    La Russie affronte seule la France durant la campagne de Pologne de l’hiver 1806-1807.
    En novembre Murat entre à Varsovie abandonnée par les Russes de Bennigsen repliés à l’Est de la Vistule.
    Les 13 et 14 Juin 1807 Napoléon et ses 80.000 hommes écrasent les 60.000 russes de Bennigsen à Friedland.

    Le Traité de Tilsit signé au mois de Juillet entre Napoléon et le Tsar Alexandre met fin à cette 4ème coalition. La Russie s’allie à la France et adhère au blocus contre l’Angleterre, la Prusse perd la moitié de ses territoires et de sa population à l’ouest de l’Elbe et en Pologne.

    Napoléon établit d’une part un Royaume de Westphalie en réunissant les territoires cédés par la Prusse à la France avec des états germaniques, royaume qu’il confie à son frère cadet Jérôme Bonaparte et d’autre part un Grand Duché de Varsovie qui revient au roi de Saxe Frédéric-Auguste Ier.

     

                carte de l'Allemagne de 1807  (Hanovre, Royaume de Westphalie, Confédération du Rhin, Grand Duché de Varsovie, Prusse, Autriche)

    Westphalie et Hanovre du 19ème siècle

     

    5 - Le Royaume de Westphalie

    Il comprend les états de Brunswick-Wolfenbuttel, la partie d'Alt-Marck, et celle du pays de Magdebourg, qui sont situés sur la rive gauche de l'Elbe ; le territoire de Halle ; le pays d'Hildesheim, et la ville de Goslar ; le pays de Halberstadt ; celui de Hohenstein ; le territoire de Quedlimbourg ; le comté de Mansfeld ; l'Eischfeld avec Trefurth ; Mulhausen ; Nordhausen ; le comté de Stolberg-Wernigerode ; l'état de Hesse-Cassel, avec Riteln et le Schauenbourg, non compris le territoire de Hanau et le Catzenellenbogen sur le Rhin ; le territoire de Corvey ; Goettingen et Grubenhagen, avec les enclaves de Hohenstein et Elbingerode ; l'évêché d'Osnabruck ; l'évêché de Paderborn ; Minden et Ravensberg ; et le comté de Rietber-Kaunitz.

     

    En 1807, le royaume est d’abord divisé en huit départements sur le modèle français :

    Le Weser (Osnabrück), le Hartz (Heiligenstadt), l’Elbe (Magdeburg), la Fulda (Cassel), la Leine (Göttingen), la Saale (Marburg), l’Oker (Brunswick) et la Werra (Marpourg), et est doté d’une administration et de lois modernes, d’une constitution écrite.

     

    Westphalie et Hanovre du 19ème siècle

     

    Le 14 janvier 1810, par le traité de Paris, le royaume de Westphalie s'agrandit au nord par l'annexion des dépendances hanovriennes de Brême (évêché), Verden, Hoya, Diepholz et Lunebourg en entier, ainsi que de la partie septentrionale de la principauté de Calenberg.
    Quelques mois plus tard, les nouveaux territoires donnèrent naissance à trois nouveaux départements : Aller (Hanovre) qui correspond à Calenberg et Hanovre, Elbe Inférieure (Lüneburg) et Nord (Stade).

    Mais quelques mois plus tard après l’annexion à l’Empire Français du royaume de Hollande en juillet 1810 et afin de consolider le blocus des iles anglaises, l’administration napoléonienne créé un certain nombre de départements « Hanséatiques » dès janvier 1811, en partie au détriment de départements du royaume de Westphalie : Les Bouches de l’Elbe, les bouches du Weser, l’Ems supérieur, la Lippe et d’autres départements plus au sud en Hollande.

    Ainsi le département des Bouches de l’Elbe comprend les 4 arrondissements de Hambourg, Lübeck, Lünebourg et Stade.
    Celui des Bouches du Weser les arrondissements de Brême, Nienburg, Oldenbourg et Bremerlehe.
    Ces villes font à ce moment partie de l’Empire Français jusqu’en 1813.

    Plus au sud, les huit départements de Wesphalie de 1811 sont donc :
    Hartz (Halberstadt), Elbe (Magdeburg), Fulda (Cassel), Leine (Göttingen), Saale (Marburg), Oker (Brunswick), Werra (Heiligenstadt), et Aller (Hanovre).


    LES ARMEES DE WESTPHALIE jusqu’en 1813

    L’article 5 de la constitution de 1807 installe le Royaume de Westphalie dans la Confédération du Rhin et à ce titre, l’engage à fournir un contingent de 25 000 hommes, ce qui ne fut pas une mesure populaire.

    Ainsi des troupes Wesphaliennes prirent part aux différentes campagnes militaires de Napoléon :

    En Espagne de 1808 à 1811.
    Dès le printemps 1808, Napoléon demanda à son frère Jérôme, Roi de Westphalie, de lui envoyer des troupes pour la Campagne d’Espagne.
    Un bataillon westphalien (1000 hommes) fut promptement organisé et envoyé au Corps d’Observation des Côtes de l’Océan du Maréchal Moncey.
    Au début de 1809, sont également envoyés en Espagne une division d’infanterie (4500 hommes) du Général Morio, et un régiment de chevau-légers de 3 escadrons et 487 sabres.

    En Autriche en 1809 :
    Les Westphaliens formèrent le Xème Corps de la Grande Armée sous les ordres de leur roi Jérôme avec deux divisions et 7600 hommes. Cette campagne peu glorieuse réduit d’au moins 2500 hommes les effectifs.

    Après 1809, Jérôme reconstruit son armée, la développe pour créer le VIIIème Corps d’Armée, véritable " joyaux " des armées westphaliennes du Premier Empire.

    En Russie en 1812 :
    Le VIIIème Corps passa sous le commandement du Général Junot après le départ fracassant de Jérôme pour son royaume.
    En Juin 1812, cette armée compte deux divisions d’infanterie d’un total de près de 15000 hommes et une cavalerie de 1800 hommes, effectifs déjà réduits de moitié début Septembre avant la bataille de la Moskowa/Borodino puis la prise de Moscou.

    A la suite de la retraite catastrophique de Novembre, seuls 30 000 hommes reviendront de Russie en Décembre, dont seulement 600 Wesphaliens !


    En Allemagne en 1813 :
    Après le désastre de Russie, les seules unités constituées westphaliennes étaient le 4ème et 5ème de Ligne (garnison Kustrin) et le 1er de Ligne (garnison de Danzig).

    En avril 1813, la 37ème division du Général Hammerstein est constituée de 4500 hommes.
    Cette division n’aura pas le temps d’entrer en ligne avant la bataille de Bautzen (Mai 1813) et l’armistice de quelques semaines qui suivi.
    Avec la reprise des hostilités et les signes de défections des " allemands ", Napoléon préféra répartir ses alliés allemands dans les différents corps français, mais la désertion fut très importante pour l’infanterie.
    Les chevau-légers après avoir combattu à Gross Beeren et Dennewitz, se couvrirent de gloire à Leipzig le 18 octobre alors qu’ils ne formaient plus qu’un escadron de 160 sabres.
    Le régiment des fusiliers de la Garde fut amalgamé au restant de 4 compagnies de Grenadiers de Ligne pour former un bataillon de Garde Westphalienne (effectif d’environ 500 hommes)

    Avec la défaite de Leipzig d’octobre 1813 et l’invasion du Royaume par les alliés, l’armée Westphalienne disparu. La seule unité westphalienne (ou plutôt en partie), est le régiment des Hussards " Jérôme Napoléon ", qui fut introduit dans l’armée française au titre de 13ème Hussard.
    Ce 13ème Hussards présent dans la brigade Subervie de la 3ème division légère du Vème Corps de Cavalerie (Milhaud) était fort de 232 sabres au 20 février 1814 ; il fut anéanti à la bataille de la Fère-Champenoise le 25 mars.

    Les revenants de l’armée westphalienne de 1813, et surtout la garde nationale furent organisés plus tard en régiments de Landwerh westphalienne (5 régiments) qui combattirent à Ligny et à Waterloo (1815) dans l’armée prussienne, notamment contre leur ancien Monarque, redevenu général de Division.

     

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