• @ La Campagne de Belgique de 1815

    L'année 1815 voit s'affronter une dernière fois l'ultime armée de Napoléon et les forces coalisées des Britanniques, du Hanovre, des tous nouveaux Pays-Bas et de la Prusse.

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    Rappelons que depuis le premier traité de Paris de mai 1814, les grandes puissances maintenaient une force armée de 75.000 hommes chacune, en attendant les décisions des négociations du Congrès de Vienne.

    Les britanniques soutenait la formation d'un état tampon au nord de la France qui garantirait en particulier l'indépendance du port d'Anvers vis à vis de la France ou de la Prusse; ainsi avait été créé le royaume des Pays-Bas sous la maison d'Orange-Nassau et du roi Guillaume 1er.

    A partir de mai 1814, les 8000 britanniques du général Thomas Graham restèrent en Belgique à l'ouest de la Meuse, rejoints par des troupes Hanovriennes du général von Alten, payées par Londres, afin de maintenir l'emprise sur le port stratégique d'Anvers.

    L'Armée du Hanovre 1813-1817 (2eme partie)

    Lieutenant Général Charles von ALTEN


    A partir du 1er août 1814, Guillaume 1er d'Orange-Nassau est officiellement gouverneur général de la Belgique, puis au retour de Napoléon, il se proclame roi des Pays-Bas (du sud et du nord) et donne à son fils de 21 ans le titre de Prince d'Orange. Ce dernier  succéda au général Graham comme commandant en chef des troupes britanniques et hanovriennes aux Pays-Bas (secondé par le général Clinton).

    Après le retour de Napoléon au début de l'année 1815, le 25 mars la Grande-Bretagne, la Russie, l'Autriche et la Prusse reforment par traité une 7ème Coalition, qui a pour objectif de détrôner Bonaparte par des moyens militaires.

    Le 19 avril, l'invasion de la France est décidée pour le 1er juin, plusieurs armées de 150.000 hommes devant converger sur Paris:
    • de l'est par Bâle l'armée autrichienne de Schwarzenberg et la russe de Barclay de Tolly par Sarrebrück;
    • du nord l'armée britannique de Wellington de Bruxelles par Mons
    • et l'armée prussienne de Blücher de Namur via Charleroi et Laon .
    L'invasion est ensuite repoussée au 1er juillet.

    En Juin 1815, les troupes du Hanovre sont constituées

    • d'une légion du Hanovre  regroupant 6 Brigades qui totalisent 23 bataillons et près de 15.000 fantassins sous le commandement de Charles Von ALTEN,
    • d'un corps de réserve commandé par Von Der DECKEN regroupant 4 Brigades et 12 bataillons, soit près de 10.000 fantassins.
    • d'une Brigade de Cavalerie de 12 escadrons et 1700 sabres, commandée par Von ESTORFF
    • La King's German Légion avec 2 Brigades d'infanterie (8 bataillons et 4000 fantassins) et 5 Brigades de cavalerie, 47 escadrons,

     

    L'Armée du Hanovre 1813-1817 (2eme partie)

     sources: Van Löben Sels: "Précis de la campagne de 1815 dans les Pays-Bas." (La Haye, 1849) l'auteur utilise les états officiels du 6 et 12 juin du ministère de la guerre des Pays-Bas.

     

    Dans le détail:

    La 1ere brigade d'infanterie commandée par le Major Général Graf von Kielmansegge est forte de 3300 hommes, regroupe le bataillon des Field-Jägers et les 5 principaux bataillons de ligne.

    L'unité est intégrée à la 3ème Division Anglo-Hanovrienne du général ALTEN du 1er Corps d'armée du Prince d'Orange.

    En juin 1815, les bataillons sont positionnés à Ath en Belgique.

    L'Armée du Hanovre 1813-1817 (2eme partie)

    Graf von Kielmansegge

    L'Armée du Hanovre 1813-1817 (2eme partie)

     

    La 3ème Brigade commandée par le colonel Hugh Halkett est composée de 4 bataillons de Landwehr  ( 2500 hommes) positionnés pour la plupart autour de Tournai, et est intégrée à la 2ème Division Anglo-Hanovrienne CLINTON du 2ème Corps d'armée de Lord HILL.

    L'Armée du Hanovre 1813-1817 (2eme partie)

    Col. H. Halkett

    L'Armée du Hanovre 1813-1817 (2eme partie)

     

    La 4eme Brigade du Colonel Charles Best est une unité de 4 bataillons Landwehr stationnés à Ypres et intégrée à la 6ème Division Anglo-Hanovrienne COLE du Corps de réserve de Wellington:

    L'Armée du Hanovre 1813-1817 (2eme partie)

     

    La 5ème Brigade du Colonel Ernst von Vincke est également une unité de 4 bataillons Landwehr, positionnée à Mont-St-Jean et intégrée à la 5ème Division Anglo-Hanovrienne PICTON du Corps de Wellington.

    L'Armée du Hanovre 1813-1817 (2eme partie)

     

    La 6ème Brigade commandée par le major général James Lyon rassemblait 3000 hommes de 2 bataillons de ligne positionnés à Tournai et Newport et 3 bataillons Landwehr à Ostende et Bruges, et intégrait la 4ème Division COLVILLE du 2ème Corps d'Armée de Lord Hill.

     

    L'Armée du Hanovre 1813-1817 (2eme partie)

     Major Général James Lyon

    L'Armée du Hanovre 1813-1817 (2eme partie)

     

    Un Corps de réserve de 9000 fantassins,  commandé par le Lt colonel Friedrich von der Decken regroupe 4 Brigades de Bataillons de Landwehr, intégrés au Corps d'Armée de Wellington.

     

    L'Armée du Hanovre 1813-1817 (2eme partie)

    Lieutenant Colonel Friedrich von Der Decken

    L'Armée du Hanovre 1813-1817 (2eme partie)

     

    Enfin la Brigade de Cavalerie du Colonel  Albrecht von Estorff  est intégrée à la Cavalerie anglaise Uxbridge, avec 3 unités de Hussards, 12 escadrons et 1700 sabres.

    L'Armée du Hanovre 1813-1817 (2eme partie)

     

     

     

    Sources & notes:

    Van Löber Sels: "Précis de la campagne de 1815 dans les Pays-Bas." (La Haye, 1849)


    Wellington A.W. Duke of. : "Dispatches of Field Marshal The Duke of Wellington" (12 vol., Londres, 1837-1839)


    Wagner A. : "La campagne de l'Armée Prussienne en Belgique en 1815 - Recueil des plans de combats et de batailles livrées par l'armée prussienne - volume 4, campagne de 1815" (Berlin, 1825)


    Gurwood, J. lieutenant colonel (ed) : "The general orders of field marshal the Duke of Wellington from 1809 to 1814 and 1815" (Londres, 1832) *

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  • Après la défaite de Napoléon de Mars 1814, les français évacuent les anciens départements de Belgique début Mai et celle-ci est occupée par les troupes alliées.

    Avant même la reconquête militaire, les Alliés (Britanniques, Autrichiens, Prussiens) avaient convenu par la convention de Bâle (12 janvier 1814) d'y créer trois gouvernements, le Bas-Rhin, le Rhin-Moyen et la Belgique.


    En réalité, à partir du 12 juin 1814, l'ouest de la Meuse est placé sous la responsabilité d'un gouverneur autrichien, le général Karl von Vincent.


    Le Bas-Rhin, à l'est de la Meuse, entre Rhin et Moselle est administré par un gouverneur prussien, Johann august Sacks à Aix-la-chapelle. Le commandement militaire est confié au prussien von Nollendorf dont le QG est à Düsseldorf et regroupe 30.000 prussiens et 14.000 saxons.

    Au nord, l'ancienne république Batave d'après 1795 étaient devenue le royaume de Hollande de Louis Bonaparte frère de Napoléon en 1806, puis ces territoires avaient été finalement annexés à l'empire en 1810.

    L'indépendance des Pays-Bas du nord fut restaurée en 1813 et Guillaume Frédéric d'Orange-Nassau proclamé prince souverain en décembre, puis également gouverneur de Belgique (partie autrichienne) en aout 1814.


    La convention de Londres de mai 1814 prévoyait d'intégrer la Belgique au futur royaume des Pays-Bas, et en Février 1815, les grandes puissances du Congrès de Vienne étaient d'accord pour réunir les Pays-Bas du sud aux Pays-Bas du nord en tant que royaume des Pays-Bas avec Guillaume d'Orange comme souverain.

    Après l'indépendance, l'armée fut reconstituée principalement sur la base du volontariat. Les officiers et sous-officiers volontaires avaient cependant tous servis dans les armées napoléoniennes (Chassé, Collaert, von Merlen).

    Le prince Guillaume engagea également des troupes étrangères provenant du duché de Nassau, précédemment allié de Napoléon en tant que membre de la Confédération du Rhin:

    Le duché fourni 3 régiments d'infanterie totalisants plus de 7.000 hommes.


    • le 1er régiment d'infanterie de Nassau fort de 3.000 hommes, (levé le 24 mars 1815) commandé par le colonel August von Kruse, vétéran d'Espagne auprès de Napoléon avant 1813. Il comprend 3 bataillons d'environ 900 fantassins.


    • le 2ème régiment d'infanterie de Nassau, de 2.600 hommes tous anciens d'Espagne, commandé par le prince de Saxe-Weimar, comprenant également 3 bataillons de 6 compagnies.


    • le régiment Orange-Nassau, levé en janvier 1814 par Willem von Orange-Nassau, fort de 1.470 hommes en 2 bataillons de 5 compagnies .

    Ces deux derniers régiments formaient la 2ème brigade Saxe-Weimar de la 2ème division néerlandaise PERPONCHER, (5 bataillons et 4.300 hommes).

    Au 1er avril 1814, l'armée est forte de 28.000 hommes, 22.000 d'infanterie, de 4 régiments de cavalerie de 2.500 dragons et hussards et 3.500 hommes pour l'artillerie, le train et le génie.


    Le 17 mars 1815, Guillaume 1er se proclame roi des Pays-Bas.

    Son second fils, le prince Frédéric des Pays-Bas, reçoit le 26 mars le commandement supérieur de toutes les troupes néerlandaises, sous les ordres du prince d'Orange, général en chef des troupes alliées présentes alors dans le sud des Pays-Bas (la Belgique).

    L'armée se compose alors de trois divisions d'infanterie (sous les commandements Stedman, Perponcher et Chassé, basées à Namur, Louvain et Tongres), de 2 brigades et 2 batteries d'artillerie chacune, et d'une division de cavalerie de trois brigades et d'une batterie à cheval.


    Le 5 avril le Duc de Wellington prend le commandement supérieur des troupes alliées à Bruxelles; en conséquence, le prince d'Orange prend celui des troupes néerlandaises le 3 mai, le jeune prince Frédéric des PB commandant la 1ere division Stedman renforcée de la brigade "indienne" à partir du 10 mai.

     

    L'Armée Néerlandaise de 1815

     

    L'Armée Néerlandaise de 1815

     

    Sources & notes:

    Hofschröer Peter: 1815 The Waterloo Campaign Tome1 - 1999

    Van Löben Sels: "Précis de la campagne de 1815 dans les Pays-Bas." (La Haye, 1849)

    Wagner A. "La campagne de l'Armée Prussienne en Belgique en 1815" (Berlin 1825)

    Damitz, K. von: "Geschichte des Felzugs von 1815 in den Niederlanden und Frankreich als Beitrag sur Kriekageschichte der neuern Krieg". 11 Theilen, (Berlin, 1837)

    von einem officier des General Staabs: "Geschichte des Herzoglich Braunschweigschen Armee-Corps in dem Feldzuge der alliirten Mächte gegen Napoleon Buonaparte im Jahr 1815" (Braunschweig, 1816)

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  • Quelques jours après le retour de Bonaparte à Paris, Wellington est nommé le 4 avril commandant en chef des troupes d'Angleterre, des Pays-Bas et du Hanovre en Belgique.


    D'après un ordre général du 11 avril(1), il organise l'armée anglaise en 6 divisions de 10 brigades britanniques (plus deux brigades de la King's German Legion ),

    Un corps de cavalerie indépendant de 16 régiments et 48 escadrons sous le commandement de Lord Uxbridge (plus 5 régiments et 20 escadrons KGL).

    Il est prévu une artillerie de 6 batteries de 9 livres (une batterie par division), puis 6 batteries à cheval attachées au corps de cavalerie, puis 5 batteries supplémentaires rattachées aux 5 premières divisions.
     

    La composition de l'armée n'est pas aussi régulière que celle de l'armée prussienne:

     

    1) L'Infanterie

          •    Chacune des 6 divisions d'infanterie regroupe 2 brigades (sauf la 6e qui n'en compte qu'une seule)  chacune comptant 2 à 4 régiments. Pour la plupart, les régiments ne sont représentés que par un seul bataillon, le premier ou le second (normalement le 1er était envoyé combattre outre-mer, le second restait en réserve). Les bataillons anglais sont à 10 compagnies.

    Soit 6 Divisions x 2 brigades de 2/4 régiments de 650 hommes en moyenne x 1 bataillon x 10 compagnies.

    L'inventaire exact des bataillons engagés en juin 1815 et leurs effectifs est difficile à établir, des régiments n'ont cessés de débarquer  jusqu'au 18 juin!

    • Les effectifs présentés par les différents auteurs sont loin d'être identiques:
       

    Le fils de Wellington  publie de 1858 à 1872 15 volumes supplémentaires de courriers et documents de son père. Le dixième volume présente  un tableau de synthèse des unités présentes en Flandres le 16 mai, soit 37 bataillons et 24.400 hommes pour l'infanterie britannique,  avec 6 régiments/bataillons non alignés et restés en garnison dans les ports d'Anvers, Ostende et Nieuport jusqu'au 18 juin.

    Cela correspond au chiffres de 30 bataillons et 20.700 hommes en ligne dans les 6 divisions.


    Un second document page 748 du même ouvrage détaille les bataillons britanniques ayant été engagés en Flandres du 16 au 18 juin et jusqu'au 7 juillet 1815, avec 25.000 hommes pour 34 bataillons, mais 22.800 hommes pour les 30 bataillons inclus dans les 6 divisions.
     

    Dans une compilation des différentes dépêches/courriers de Wellington, Gurwood  produit une liste des régiments présents en Belgique à la veille du 18 juin; on y compte  32 bataillons d'infanterie (dont le 81e 43e foot non endivisionnés), avec un total de 22.700 hommes et officiers d'infanterie dans les divisions.
     

    Booth publie dès 1817 un ensemble de documents, les 30 bataillons endivisionnés totalisent 19.700 hommes le 18 juin.
     

    Enfin, van Löben , un auteur Néerlandais du 19e, fournit les données d'un état officiel du 6 juin provenant des archives du ministère de la guerre des Pays-Bas, avec un effectif de 20.800 hommes et 31 bataillons, soit 20.400 hommes pour les mêmes 30 bataillons des 6 divisions (le 81e foot semble être resté à Bruxelles).

     

    L'Armée Britannique de Juin 2015

    2) La Cavalerie

    La cavalerie royale est constituée de 16 régiments anglais de trois escadrons et forme un corps de cavalerie indépendant sous le commandement de Lord Uxbridge.

    Les effectifs relevés dans les archives varient de 6 à 7000 hommes selon les sources .

     

    L'Armée Britannique de Juin 2015


    Ce corps est organisé en 7 brigades de 1200 sabres environ (les 16 régiments anglais et 5 régiments King's German Legion).

    1e brigade    Mjr Gén. E. Somerset
    2e brigade    Mjr Gén.W. Ponsonby
    3e brigade    Mjr Gén. W. Dornberg
    4e brigade    Mjr Gén. O. Vandeleur
    5e brigade    Mjr Gén. C. Grant
    6e brigade    Mjr Gén. R. Vivian
    7e brigade    Col. F. de Arenschildt

    La cavalerie du Hanovre et ses trois régiments sont également placés sous le commandement de Lord Uxbrigde.

     

    3) L'Artillerie

    •    En juin 1815, l'artillerie britannique est alors forte de 21 batteries à pied, chacune comprend 5 pièces à feu de 9 ou 6 livres et une pièce d'obusier, et est servie par 350 hommes environ. Seules 7 batteries sont intégrées aux 6 divisions et sont engagées dans les combats du 16 au 18 juin , avec la batterie de 18 de Morrison en réserve.

     

    L'Armée Britannique de Juin 2015

     

    Les autres sont en garnison ou détachées.

     

    L'Armée Britannique de Juin 2015

    • L'artillerie royale à cheval, commandée par le lieutenant colonel A. Frazer, est quant à elle forte de 8 batteries britanniques (auxquelles s'ajoutent 2 batteries de la King's German Legion Hanovrienne); 3 batteries de 9 livres, 3 batteries légères de 6,  une dotée de "fusées", et une batterie lourde d'obusiers  
      Six batteries sont attachées à la cavalerie d'Uxbridge et celles de Ross et Beane à l'infanterie de réserve de Wellington (ainsi que les 2 batteries à cheval KGL).

     

    L'Armée Britannique de Juin 2015

    L'artillerie royale, le génie et les sapeurs totalisent 5 434 hommes à Waterloo (11).

     

     


    L'armée réunie en Belgique par le Duc de Wellington comprenait 2 corps d'armée et un corps de réserve.
    •    Pour l'infanterie, les forces de Wellington rassemblaient 6 divisions d'infanterie Anglo-Hanovriennes, 3 divisions Néerlandaises, une division/contingent du Brunswick et un contingent de Nassau, soit plus de 70.000 hommes.
    Chaque division comptait 2 à 3 brigades de 2 à 3000 hommes, regroupant un total de 84 bataillons, 4 de la Garde (Guards), 17 légers et 63 de ligne (Foots), de 600 hommes en moyenne.
    Les bataillons britanniques étaient à 10 compagnies, les hanovriens à 8 et les King-German Legion à 6 compagnies, donc d'effectifs très variables.
    Pour la plupart, les régiments britanniques n'ont qu'un ou deux bataillons (normalement le 1er était envoyé combattre outre-mer, le second restait en réserve).

    •    La cavalerie était constituée d'une division de 7 brigades britanniques et d'une brigade du Hanovre, soit 81 escadrons de 160 cavaliers, totalisant 11.000 sabres, d'une division néerlandaise forte de 3.400 cavaliers et d'un régiment du Brunswick, soit plus de 16.000 cavaliers.

    •    L'artillerie est répartie dans chaque division avec un total de d'environ 200 pièces. Les batteries anglaises et hanovriennes sont à 6 pièces de 12, 6 ou 9 livres, les batteries néerlandaises et du Brunswick sont à 8 pièces.

    Les 6 divisions Anglo-Hanovriennes:

    1ere division Cooke
    2e division Clinton
    3e division Alten
    4e division Colville
    5e division Picton
    6e division Cole

    Par un courrier daté du 15 juin , Wellington signifie à Clinton la nouvelle numérotation des 6 divisions:

    Bruxelles, 15 June 1815, 1 p.m.
    My dear Clinton,
    Some of the general officers would wish very much to have the divisions numbered over again, and have their old numbers which appears to be a very natural wish; and I should be very much obliged to you if you would let me know as soon as you participate in it. They would stand thus:
    Present numbers New numbers General officers
    1                                    1           General Cooke
    2                                   6           Sir H.Clinton
    3                                   5           Sir C.Alten
    4                                   2           Sir C.Colville
    5                                   3           Sir T.Picton
    6                                   4           Sir L.Cole
    Believe me etc.
    (signed) Wellington

     



    4)  La "Légion Allemande du Roi" (King's German Legion)

    Les troupes hanovriennes de la légion allemande du roi sont depuis 1803 intégrées à l'armée britannique, en particulier durant les campagnes anglaises en Espagne.

    L'organisation est assez semblable, l'Infanterie compte 8 régiments d'un seul bataillon (le bataillon est à 6 compagnies), répartis en deux brigades. Celles-ci seront intégrées à la 2e et à la 3e Divisions.
    La Cavalerie consiste en 5 régiments de 4 escadrons, intégrés aux différentes brigades de cavalerie du corps d' Uxbridge.
    L'Artillerie consiste en 2 batteries à cheval de 6 pièces de 9, et une batterie à pied de 6 pièces de 9, incorporées aux 1ere, 2e et3e divisions.

    L'Armée Britannique de Juin 2015

     

     

    Notes et sources:

    (1) Gurwood, J. lieutenant colonel (ed) : "The general orders of field marshal the Duke of Wellington from 1809 to 1814 and 1815" (Londres, 1832) p346-347

    (2) La" King's German Legion" (légion allemande du roi) est constituée de troupes originaires du Hanovre ayant ralliées l'armée anglaise depuis la prise du Hanovre par Napoléon en 1803. Ces troupes étaient expérimentées et avaient combattu sous Wellington en Espagne.
     

    (3) Wellington, 2nd Duke of (Ed.), "Supplementary Despatches, Correspondence and Memoranda of Field Marshal Arthur Duke of Wellington", (London 1860) vol X p733 (troupes présentes en Flandres le 16 mai 1815)
     

    (4) Gurwood, J. lieutenant colonel (ed) : "The dispatches of the field marshal Duke of Wellington." (London,1834-1838) Vol XII p486-487 (troupes britanniques au matin du 18 juin)
     

    (5) Booth, J. : "the battle of Waterloo…" (Londres, 1817), vol 1 part III p274 (List of Regiments under the command of Wellington in Flanders, June 1815...from official reports..)
     

    (6) Van Löben Sels: "Précis de la campagne de 1815 dans les Pays-Bas." (La Haye, 1849), p 82-84

    (7) Booth J. (ed) : "The Battle of Waterloo, .." (Londres, 1817) vol 1, p274 & vol 2, p151 (forces au 18 juin)
     

    (8) Wellington, 2nd Duke of (Ed.), "Supplementary Despatches, Correspondence and Memoranda of Field Marshal Arthur Duke of Wellington", (London 1860) vol X, pp748 (troupes engagées du 15 au 18 juin)
     

    (9) Gurwood, J. lieutenant colonel (ed) : "The dispatches of the field marshal Duke of Wellington." (London,1834-1838) Vol XII p486-487 (forces britanniques au matin de la bataille de Waterloo, 18 juin 1815)

    (10) Booth J. (ed) : "The Battle of Waterloo, also of Ligny and Quatre-Bras…" vol I, (Londres, 1817) p138-140
     

    (11) Wellington, 2nd Duke of (Ed.), "Supplementary Despatches, Correspondence and Memoranda of Field Marshal Arthur Duke of Wellington", (London , 1860), vol X, p 756
     

    (12) Mercer, C. : "Journal of the Waterloo campaign" vol I (Londres 1870) p 158
     

    (13) Gurwood, lieutenant colonel (ed): "The dispatches of the field marshal duke of Wellington". London, Murray, 1834-1838 Vol.XII, p469-470

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  • La carte de Ferraris de 1777 permet assez bien de se rendre compte de la topologie des lieux où se sont déroulés les combats de Gilly et de tenter de replacer les différentes troupes et leurs mouvements.

    La bataille de Gilly du 15 juin 1815

    Cependant il faut noter que la carte de Capitaine qui lui est postérieure de 20 ans représente une route pavée de Gilly à Fleurus, et ne fait plus apparaitre le petit bois entre Chatelineau et Fleurus (le bois de Fayt).



    La 2eme brigade prussienne du général PirchII avait pris position sur le plateau qui s'étend de l'abbaye de Soleilmont au nord, à Chatelineau au sud, sur près de 3 km, et qui surplombe d'une trentaine de mètres le cours d'un petit ruisseau (le "Grand Rieux"). 


    En arrière se trouvent les bois de Lambusart et de Friche-Heye (à l'est) et au nord le bois de Ransart.
    La Chaussée pavée venant de Charleroi traverse Gilly, franchit le Grand-Rieux par un petit pont qui se trouvait barré, puis monte une pente douce jusqu'à "Sart-Allet" et la bifurcation soit vers Fleurus, soit vers Lambusart à travers les bois.
    En face et en bas du plateau, à mi-chemin entre Gilly et Châtelineau, se trouvait la ferme "Trieu-Kaisin". Au sud de Gilly, près de la chaussée de Châtelet-Bruxelles, le moulin à vent "Cornil" situé sur un point haut servit d'observatoire à Napoléon.

    La carte ci-dessous a été établie d'après la carte Ferraris de 1777 et ses toponymes, en tenant compte de la nouvelle chaussée pavée de Gilly vers Fleurus à travers le bois de Friche-Heye.

     

    La bataille de Gilly du 15 juin 1815

     

     

     


    2) Les forces en présence:

    Les Prussiens.


    Le général von Pirch(2) avait rassemblé sa 2e Brigade sur Gilly dès l'heure de midi (1) .
    Il dispose alors de 3 régiments avec 7 bataillons quasi complets (5.700 hommes), deux escadrons de cavalerie et 8 pièces d'artillerie:

     

    La bataille de Gilly du 15 juin 1815

     
    - Le 6e Régiment d'Infanterie de Prusse occidentale : 3 bataillons (3x800 hommes)
    - Le 28e RI de Berg (1) : 3 bataillons (3x800hommes)  
    - Le 2e RI de Westphalie landwehr : uniquement le 2e bataillon (800 hommes), le 1er est en marche encore à Lodelinsart, le 3e a été quasiment décimé lors des précédents combats du début de journée (2).

    - Le 1er régiment de cavalerie de Westphalie était en marche de Moustier directement à Fleurus, la seule cavalerie présente est constituée de deux escadrons du 1er régiment de  Dragons de la Prusse occidentale du colonel von Woisky venant de la cavalerie de réserve du 1er corps, soit environ 250 Dragons.
    - La batterie n°3 de Petersheiden comprend 8 pièces d'artillerie.

    Il est difficile de reconstituer précisément les positions prussiennes, beaucoup de descriptions paraissent fantaisistes.


    Selon les sources prussiennes (3), Pirch place 4 bataillons sur un front de 3 km, depuis l'abbaye de Soleilmont jusqu'à Châtelineau, sur un plateau en contre-bas duquel coule le "Grand Rieux"; les 3 autres sont en réserve dans les bois sur la route de Lambusart. (voir la carte ci-dessus)
    Il reste en contact tout l'après-midi avec la 1ere brigade de Steinmetz à Ransart puis qui transite au nord à Herpignies vers Fleurus, également avec la 3e brigade de Jagow au sud à Farciennes.
    Les deux escadrons de Dragons sont en position sur les pentes de Châtelineau face à la vallée de la Sambre. 4 pièces d'artillerie sont à droite du 3eBn du 6e RI, et les 4 autres sont disposés de part et d'autre de la route vers Fleurus.

     

    Il est possible de situer ces positions sur le plan actuel des rues de Gilly et Châtelineau:

    800 hommes du 2e bataillon du 28e RI de Berg étaient au nord de la Chaussée de Fleurus au niveau de l'actuelle rue de Rambulant.

    800 hommes du bataillon du 2e RI Westphalie étaient au carrefour actuel de la chaussée de Fleurus et de la rue Gustave Derard.

    Une batterie devait se trouver au niveau de l'actuelle rue de la petite Hollande.

    1600 hommes des 3e bataillons du 28e RI de Berg et du 6e RI de Prusse  étaient disposés dans les champs actuels entre la rue de la Croix et la rue des Sarts, les 250 Dragons de von Woisky devaient se trouver initialement plus au sud vers l'actuelle rue Culot Reine.

     


    Les Français:

    Les Hussards et les Lanciers de Pajol (4) et les Chasseurs de Domon (2.000 et 1.000 cavaliers respectivement) avaient avancé jusqu'à Gilly sans doute dès 13.00 hrs. Le 5e Hussard s'était avancé en reconnaissance à la sortie du village et avait essuyé le feu de l'ennemi.


    Deux bataillons de la Jeune-Garde arrivent juste après, puis le reste de la Garde prend position entre Charleroi et Gilly.


    Grouchy traverse la Sambre vers 12.45 hrs et rejoint rapidement Pajol à Gilly. Il estime les forces prussiennes à 20.000 hommes et informe Napoléon que des prussiens sont embusqués dans le bois de Fleurus à l'Abbaye de Soleilmont, la route de Fleurus étant coupée au niveau du petit pont sur le ruisseau" le Grand-Rieux".


    Napoléon se porte immédiatement à Gilly, observe lui-même les forces ennemies depuis un moulin à vent, les estime à 10.000 hommes tout au plus et donne son plan d'attaque:


    Les 3.000 cavaliers de Pajol et Domon, une division d'infanterie de 5.000 hommes du corps de Vandamme attaqueront de front au centre, tandis que les 3.000 Dragons d'Exelmans les contourneront par le sud en traversant le ruisseau au niveau du moulin à eau "Delhatte" situé au sud-ouest de Chatelineau.

    L'Empereur repart à Charleroi à 16 hrs presser l'infanterie de Vandamme qui n'est toujours pas là.


    Les Dragons d'Exelmans se positionnent face à Châtelineau, au sud de la ferme "Trieu-Kezin",
    la cavalerie Pajol-Domon se place entre cette ferme et le village de Gilly, toute la cavalerie attend le soutien de l'infanterie.

    A partir de 17 heures au plus tôt, la tête de colonne du 3e corps Vandamme parvient à Gilly (Lefol).
    A 17h30 Napoléon donne ses instructions à Vandamme. 

    Les forces engagées:

    •  Vandamme disposait d'une infanterie de 15.000 hommes, mais seule la division Lefol a été engagée (5.000 fantassins) face aux 5.700 hommes de la Brigade PirchII
    • Les 2.000 Hussards et Lanciers du 1er corps de cavalerie de Pajol (sans le 1er Hussard) mais augmenté de 1.000 Chasseurs de la division Domon restent en réserve au départ.
    • 2.800 Dragons du corps de cavalerie lourde d'Exelmans/Grouchy interviennent sur l'aile droite.
    • Napoléon n'utilisera qu'un régiment de cavalerie de sa Garde, les Dragons de l'impératrice commandé par son aide de camp Letort, (qui s'élancera à la tête d'un seul escadron).

     

    La bataille de Gilly du 15 juin 1815

     

     
    Napoléon et Lefort étaient donc stationnés en retrait au sud de la Chaussée de Fleurus au niveau de l'actuelle "Chaussée Impériale", au devant se trouvait les cavaliers de Pajol au niveau de l'actuelle rue de la Ferme.
    5000 hommes de la division Vandamme étaient déployés dans la zone actuellement inhabitée  qui se trouve de part et d'autre de l'actuelle route de Basse Sambre, entre la rue des Hayettes, le sentier de la Ferme et la voie expresse R3.
    Les 3000 Dragons d'Exelmans devaient se trouver au niveau de l'actuelle rue de Gilly qui passe sous le R3.
    L'ancien bois de Fayt au travers duquel les troupes françaises sont montées à l'assaut correspond à l'espace actuel entre l'autoroute et la rue de la petite Hollande et la rue de la Poudrière.
    Le Moulin Delhatte devait se trouver vers la rue Malacord ou la rue du Moulin de Chatelineau.
     

     
    3) Les combats à partir de 18h00.

    A 18 heures, deux colonnes d'infanterie (peut-être trois) montent à l'assaut du plateau (5), deux batteries d'artillerie du 3e corps sont au sud de Gilly, Grouchy et Exelmans sont à droite et Pajol est en réserve.


    Selon Wagner, une colonne se dirigeait vers le 3e bataillon du 6e régiment de Prusse occ., la seconde vers le 2e bataillon du 2e régiment landwher de Westphalie.
    Dès les premiers contacts, Pirch fait replier son artillerie et les 2e bataillons du 2e et 28e vers les bois de Triche-Heye, sous le couvert des deux bataillons de fusiliers du 28e et du 6e régiments et des Dragons de von Woisky (6). 


    Voyant les prussiens se replier, Napoléon donne l'ordre à Letort de les poursuivre et de charger avec son régiment de Dragons. Il semble que celui-ci ne prend pas le temps de les rassembler et part avec un seul escadron(7) (200 cavaliers), il monte vers Sart-Allet et charge les deux bataillons qui parviennent cependant à se replier dans le bois de Triche-Heye.
    Au même moment, des dragons d'Exelmans attaquent et écrasent les dragons du colonel Woisky.


    Pendant ce temps, les deux bataillons de fusiliers se replient sur près de 1200 mètres vers Pierreronchamp et les bois situés en arrière. Ils sont atteints par les 700 dragons de la Brigade Vincent d'Exelmans(8)  , le 3e/28e (major Müller) recule en carré mais à la troisième charge de cavalerie il perd les deux tiers de ses hommes(9) .


    Le 3e/6e (major von Henne) est également chargé à trois reprise par la cavalerie à moins de 500 mètres du bois, formé en carré il parvient à se dégager sans trop de perte derrière Pierreronchamp et le bois de Lambusart. La division de Dragon Chastel  participa à cette poursuite. 
    Il semble que le général Letort fut tué près de Sart-Allet, en bordure du bois de Triche-Heye(10) , par une balle provenant d'un bataillon du 28e régiment de Berg.

    Selon le rapport de Grouchy de 22.00 hrs, les dragons d'Exelmans, en partie à pied, ont refoulé et poursuivit une cavalerie prussienne reformée et le reste du 3e bataillon du 28e dans le bois de Lambusart. La cavalerie Pajol chasse les bataillons repliés sur la route de Fleurus (les 2e/28e et 2/2e) et font un grand nombre de prisonniers (11).


    Selon A. Wagner(12),  Zieten avait en effet détaché en secours les 600 dragons du Brandebourg de la cavalerie de réserve de Röder, sans doute depuis Lambusart ou Farciennes. Les différents bataillons repliés de la 2e brigades PirchII prirent position à Lambusart avec quelques bataillons de la 3e brigade Jagov. Un échange d'artillerie légère termine la journée.

    A 20 heures, l'Empereur quitte le champs de bataille et rentre à son quartier général à Charleroi, dans l'hôtel du maitre de forge nommé "Puissant", où il se couche quelques heures.
    Grouchy a prétendu à postériori qu'il avait voulu poursuivre et prendre Fleurus avant la nuit avec l'aide de l'infanterie de Vandamme, mais que celui-ci avait déjà donné l'ordre de bivouaquer(13) . Ceci n'apparait pas dans son rapport de 22.00 hrs.

    « Au village de Campinaire, le 15 juin 1815, à dix heures du soir.
    « Sire,
    « J’ai l’honneur de rendre compte à Votre Majesté que le corps de cavalerie du général
    Excelmans, auquel j’avais donné ordre de déborder l’aile gauche du général Ziehten, en position au-delà du village de Gilly, et couvert par un ravin profond et un ruisseau fangeux, a franchi ces obstacles et culbuté la cavalerie prussienne, enfoncé quelques carrés d’infanterie, et a fait un bon nombre de prisonniers. La cavalerie ennemie s’étant ralliée, et protégée par le feu de son infanterie qui s’était reformé à la lisière du bois de Lambuzard, a essayé de se reporter en avant ; mais elle a été refoulée dans le plus grand désordre dans le chemin qui traverse le bois, et poursuivie au loin par nos dragons dont quelques compagnies ont mis pied à terre et contenu à la lisière du bois de Ransard l’infanterie ennemie, donnant ainsi au corps du général Vandamme le temps d’arriver.
    « Le général Pajol, à la tête du premier corps, a chassé l’ennemi de la route directe de Gilly à Fleurus, lui a fait bon nombre de prisonniers et s’est non moins distingué que celui du général Excelmans dont je ne puis assez faire l’éloge à Votre Majesté.
    « C’est au cri de vive l’Empereur, et avec un véritable enthousiasme, que les troupes ont abordé l’ennemi.
     « Je suis, etc., etc.
    « Le maréchal Grouchy»



    4) Les positions au soir du 15 Juin.

    •    Les brigades prussiennes du 1er corps prennent finalement position entre Bry et la ferme de Fays. La cavalerie de réserve de Röder bivouaque en arrière de Fleurus. Zieten laisse à Fleurus deux bataillons du 7e régiment de Prusse (800 hommes).

    •    Finalement les cavaleries de Pajol et d'Exelmans bivouaquent à trois kilomètres de Fleurus, en première ligne entre Lambusart et le cabaret de Campinière où Grouchy a son QG:
    Une division de Pajol est à Lambusart, l'autre à Campinaire, au carrefour dit "de l'arbre Frère Henri"
    Une division d'Exelmans à la ferme de Fontenelle, l'autre à Lambusart.
    La cavalerie lourde (4e corps) de Milhaud est entre Charleroi et Chatelineau.
    Le corps de Kellermann est encore au sud de Charleroi.


    « Au maréchal Soult,
    « Campinière, le 16 juin, 3 heures du matin.
    « Monsieur le Maréchal,
    « Veuillez, je vous prie, rendre compte à l’Empereur que les quatre corps de cavalerie sont placés de la manière suivante :
    « Le corps du général Excelmans a une de ses divisions à Lambusard, et la deuxième, sur la route de Gilly à Fleurus, en avant de l’embranchement de Campinière.
    « Le corps du général Pajol a une de ses divisions à Lambusard, et l’autre en avant du défilé de Rondchamp.
    « Le comte de Valmy, commandant le 3e corps ne m’a pas encore fait connaître son emplacement mais je présume qu’il a rallié sa 2ème division.
    « Le 4e corps doit se trouver contre Charleroy et le point où j’ai fait charger les carrés d’infanterie Prussienne.
    « Je n’ai point encore les rapports des pertes qu’ont faites les 1er et 2e corps dans la journée d’aujourd’hui ; je les ai demandés, et vous les enverrai dès qu’ils me seront parvenus.
    « Le total des prisonniers faits par la cavalerie dans la journée d’hier, est de 8 à 900 hommes.
    « Agréez, etc.
    « Le maréchal Grouchy»

    Pour le 3e corps d'infanterie Vandamme:
    la division Lefol est à la ferme "Wainage" au nord du bois de Farcienne,
    la division Habert est entre la ferme "Fontenelle" et la route de Gilly-Fleurus
    la division Berthezène est dans le bois de Sandrouin (arrive à 19.00 hrs)
    la division de cavalerie Domon est près de Fontenelle où Vandamme a son QG.
    La Garde Impériale se trouve sur 4 km le long de la route Charleroi-Gilly.
    La Jeune Garde est dans Gilly et la cavalerie lourde au carrefour près de "Belle-Vue".

     

    La bataille de Gilly du 15 juin 1815

     

    Notes & sources:

    (1) Die Geschichte des 28.Regiments. In: Special ABN, nr.65 p.14 Report of major Von Quadt (28th regiment). In: KA, VI.E.7.I.74 in GSA,VPH-HA,VI nr.VII.nr.3C.p.23 Pflugk Harttung, J.von In: GSA, VPH-HA VI,nr.II.5.p.15 Neff, W. - Geschichte etc. 22 - 23

    (2) sur les 600 hommes du 3e bataillon, 120 tués, 400 blessés ou prisonniers et 80 rescapés. (rapport de PirchII)
    (3) Damitz, "histoire de la campagne de 1815" Journal des sciences militaires, p51 & Wagner A. : "La campagne de l'Armée Prussienne en Belgique en 1815"
    (4) sauf le 1er régiment de Hussards (525 cavaliers) qui a été envoyé vers Gosselies.

    (5) La composition de ces deux colonnes est incertaine, sans doute 9 bataillons de la division Lefol.
    (6) Reiche Ludwig von :"Memoiren Des Koniglich Preussischen : Th. Von 1814 Bis 1855, Zweiter Theil" (Leipzig, 1857) p164

    (7) voir Gourgaud
    (8) Grouchy, E. "Relation succincte" 3e série p.16 Exelmans mentionne le rôle des 15e et 20e régiments de Dragons de Vincent.
    (9) Reiche L. p165. et Rapport de PirchII p.31: Sur 600 hommes du 3e bataillon, 120 furent tués, 400 blessés ou faits prisonniers et 80 rescapés.
    (10) Kaisin, J. "Annales historiques de la commune de Farciennes" (Tamines, 1889) p.385
    (11) il est question de 800 à 900 prisonniers selon Grouchy dans son rapport du 16 juin 3h du matin (voir plus loin)

    (12) Wagner A. "La campagne de l'Armée prussienne en Belgique en 1815" (Berlin 1825) p.16
    (13) d'après le général Le Senecal, chef d'état-major de Grouchy: Senecal C., "Général Le Sénécal, Campagne de Waterloo", Philadelphia (1818)

     

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  •  Article en cour d'écriture

    Les positions autour du village de Ligny

    Les unités Prussiennes sont disposées au nord et à l'intérieur du village:

    Pour les unités du 1er Corps Ziethen:

    1- Brigade von Steinmetz

    A partir de 14h les 12e et 24e RI étaient devant St Amand face à l'ouest, de part et d'autre du chemin qui mène à "l'Arbre de Brochechat ". Le 1er Régiment de Westphalie Lwr était en arrière en réserve. La batterie d'artillerie à pied n°7 était à gauche en première ligne.

    2- Brigade von Jagow:

    Vers 14h, le 29e RI de von Hymenn avait déplacé ses 1er et 2e bataillons vers St Amand, le 3e bataillon de fusiliers fut positionné vers les carrières à l’ouest de Ligny

    Le 7e RI de Prusse : le bataillon de fusiliers est également envoyé aux carrières à l’ouest de Ligny, les deux autres bataillons sont en réserve en 2e ligne entre Ligny et le Bois au Loup.

    Le 3e RI Westphalie Lwr: le 2e bataillon est envoyé à St Amand, le 1er et 3e sont en réserve à l’est de la route allant de Ligny à Sart Malet, en deux lignes avec le 7e RI.

    La batterie d'artillerie à pied n°8 est à l'ouest de Ligny près des carrières, sur une hauteur en arrière du château.
     

    3- La Brigade Pirch(II) se trouvait entre le moulin de Bussy à Bry et la Haye de St Amand; en première ligne le 28e RI et le 2e RI Westphalie Lwr, puis le 6e RI de Prusse, puis les 4 escadrons de la cavalerie de Westphalie entre Ligny et St Amand en troisième ligne.

    Sa batterie d'artillerie à pied n°3 était devant la brigade près de Bry.

    4- Peu avant 15 heures, la Brigade de von Henckel du 1er corps a finalement reçu l'instruction d'occuper le village:

    Le 19e RI:  les 1er et 3e bataillons sont positionnés à l’ouest de Ligny au vieux Château, le 2e bataillon (von Bünau) est en réserve au nord-est de Ligny en lien avec le 3e corps.

    Le 4e RI Lwr:  les 2e et 3e bataillons sont à l’est de Ligny, au niveau de l’église, le 1er bataillon (von Zastrow) est en réserve en arrière de von Bünau.

    La batterie d'artillerie à pied n°15 est à l'est de Ligny, sans doute à l'angle du chemin menant à Sombreffe et celui vers le Batty St Croix

    5- Les 6 régiments de cavalerie de Von Roeder étaient en arrière de Ligny, disposés en deux lignes, face au sud-est. Sa batterie à cheval n°7 se trouvait à coté du régiment de Hussards de Silésie de Treskow et la n°2 en arrière de sa division.

    6- L'artillerie de réserve de Von Rentzell avait deux batteries près du village de Bry, une batterie devant la ferme de Bussy, une batterie n°2 entre Ligny et St Amand faisant face à St Amand, la batterie n°6 à 250m face à St Amand avec deux pièces dirigées vers Ligny.

     

    Pour le 2e Corps Pirch(I)

    1- La 6e Brigade von Krafft est positionnée en trois lignes entre Bry et la route Namur Bruxelles, face au sud.

    2- La 7e brigade von Brause est à l’est de von Krafft, au nord de la route.

     3- La  8e Brigade von Langen  est maintenant à l’ouest de Sombreffe, au sud de la route vers Bruxelles, depuis que le 3éme corps est arrivé sur Sombreffe.

     

    Les unités du 4ème corps de Gérard.

    L'armée du Général Gérard n'est arrivé de Châtelineau que vers midi passé; Gérard lui même manque de peu d'être capturé lorsqu'il arrive directement sur Sombreffe, croyant sans doute y trouver déjà Napoléon comme convenu (celui-ci lui demandait dans son ordre du matin de ne pas passer par Fleurus).

    Finalement la division Hulot arrive la première à 13h (*), puis les divisions Pêcheux et Vichery vers 14h qui prennent position face à Ligny.

    Rappelons que ces dernières avaient passé la nuit sur la rive droite de la Sambre, qu'elles avaient eu à la franchir sur un seul pont, le matin avant de parcourir les 8 km entre Châtelineau et Fleurus en un peu plus de 3 heures. L'ordre de mouvement devait pourtant avoir été reçu par Gérard avant 8h00 le matin, soit 6 heures avant!

     

    La bataille de Ligny (2ème partie)

     Plan des positions Prussiennes et Françaises autour de Ligny vers 14 heures, avant le premier assaut.


     

    Le premier assaut sur Ligny:

    Peu après l'attaque sur St Amand, vers 15h15, le général Gérard lance les hommes de la brigade Rome de la 12e division Pécheux sur Ligny en trois colonnes.(les 30e et 96e de ligne soit 3000 hommes) 


    La première aborde le village du coté est, puis une au centre (30e de ligne) en direction de l'église et du cimetière, puis la 3e du coté du vieux château. Les trois tentatives sont repoussées par les 2e bataillon du 19e régiment et 3e bataillon du 4e régiment.
    Les deux bataillons restants de la brigade Henckel prennent ensuite part au combat.

    La colonne du centre(*) menée par le colonel Ramanel, dont le 30e de ligne, parvient plus avant à l'intérieur du village, d'abord en traversant les haies, passant par un chemin creux près de la ferme de la Tour à 250 m à l'est de la ferme d'En Haut jusqu'à la place de l'église, et se trouve prise sous le feu nourri de l'artillerie et de l'infanterie, en face et par les flancs. En peu de temps, le 30e du colonel de Rumigny perd 700 hommes et officiers (la moitié de son effectif). Celui-ci bat en retraite en désordre.
    (*)Charles-François François " Journal du capitaine François: Vol 1" Tallandier, 1984 - p881

    La colonne de l'ouest est arrêtée par la 10e compagnie du 19e régiment.

    Pécheux contre attaque ensuite après une préparation d'artillerie.
    Deux autres attaques seront sans succès.(*)
    (*) Wagner , Report of Henckel von Donnersmarck p108, Damitz, Houssaye p169,

    L'Empereur ordonne à l'artillerie de la Garde de soutenir celle du 4e corps, les bombardements allument des incendies dans le village. Les tirs proviennent principalement de la droite et prennent en enfilade la longue rue du village.(*)
    (*) report of major général von Henckel p109

    Les deux régiments de Pécheux repartent à l'assaut une 4e fois soutenus par deux régiments de la brigade Le Capitaine de la 13e division Vichery (les 59e et 76e de ligne soit 2000 hommes supplémentaires).(*)
    (*) Houssaye, H. -1815. Waterloo p168-179

     

    La bataille de Ligny (2ème partie)

    Cette fois les français chassent les Prussiens de la rue d'En-Haut, prennent position autour de l'église, du cimetière et des alentours et les repoussent même au nord de la rivière au cours de combats acharnés.
    Le 2e bataillon du 19e régiment de von Bünau est repoussé de la route de Mont Potriaux en arrière de celle vers Sombreffe.
    Mais bientôt les Prussiens du 2e bataillon du 29e se regroupent avec un bataillon du 4e Landwehr et refont passer la Ligne au français, qui repassent les ponts de nouveau à la faveur de leur artillerie, ainsi plusieurs fois.

    Les unités Prussiennes sont retranchées dans la ferme d'En-Bas de la partie nord du village dont les murs sont impressionnants.
    Les français finissent par occuper les alentours puis le vieux château de Ligny situé à l'ouest (*)
    (*) von Reiche - Memoiren p190 Charras, Houssaye, Damitz.

    Vers 16h, Von Jagow informe Blücher de la situation critique de la brigade Henckel dans le village, celui-ci l'envoie supporter Henckel avec le reste de ces bataillons:
    Ainsi les 1er et 2e bataillons du 7e régiment et les 1er et 3e bataillons du 3e Landwehr sont envoyés successivement à Ligny.(3600 hommes)
    (*) Reiche , Zieten mentionne 6 bataillons, il semble qu'il s'agit d'un soutien et pas d'une relève.
    Les deux compagnies de Tirailleurs de Silésie prennent position dans le vieux château en partie en feu.

    Jagow à la tête des 800 hommes du 2e bataillon du 7e RI avance en colonne vers le centre du village, et le 1er par le sud, ils sont chargés au niveau de l'église et font retraite en désordre.
    Après s'être reformés ils reprennent l'église et avancent vers le sud du village par les rues étroites. Ils se retrouvent face aux colonnes de la brigade de Le Capitaine (2000 hommes des 59e et 76e de ligne) qui approchaient du village. Les échanges de coup de feu et d'artillerie durent une demi heure et beaucoup sont tués (dont le général Le Capitaine).

    En arrière de ces bataillons, les 1er et 3e bataillons du 3e Lwr (1500 hommes) avaient également progressé vers le village. Il semble que le 1er bataillon a été rappelé en arrière. Le 3e bataillon de fusiliers est rentré dans le village, et c'est opposé aux français.
    Finalement, le 3e bataillon de fusilier du 7e RI resté en réserve est appelé. Le 5e RC de Dragons de Treskow reprend sa position précédente et subit le feu ennemi.

    A ce moment le 2e bataillon du 1er RI de l'Elbe Lwr de la 6e brigade von Krafft (Damitz) a rejoint Ligny, ce qui porte à 9.900 hommes et 12 bataillons engagés coté prussiens.
    Pour sa part, le général Gérard engage sa dernière réserve, la 2ème brigade Desprez (2.000 hommes) de la division Vichery, et ainsi l'ensemble de ses deux divisions, soit près de 9000 hommes et 15 bataillons.

    Henckel ordonne une attaque générale dans la partie sud du village, le cimetière est repris par le 7e RI de Prusse puis regagnée par les français.

    Vers 17 h, Blücher envoie à marche forcée 4 autres bataillons de von Krafft de Brye vers Ligny sous le feu de l'artillerie. Il s'agit des 1er et 2e bataillons du 9e RI Kolberg et du 1er et 3e du 1er RI de l'Elbe Lwr.(*) soit en tout 4200 hommes de cette 6e brigade von Krafft qui relève les troupes de Henckel très éprouvées.
    (*) Damitz, Siborne, von Krafft,
    Les combats font rage dans le village et autour du château, la Ligne est franchie de nombreuses fois par les uns et les autres lors de combats sans merci et très désorganisés.

     

    L'intervention de la Garde - la chute de Ligny.

     

    A 17h30, l'aide de camp Gourgaud vint rendre compte à l'Empereur des difficultés du général Gérard malgré l'engagement de toutes ses réserves.

    Napoléon décide alors d'une attaque décisive de sa garde sur ce point.(4)

    Les ordres sont donnés, Napoléon va utiliser d'une part:

    - les 9 bataillons de  sa division de Grenadiers de la Garde (3800 "grognards") et le 1er régiment de Chasseurs de Cambronne (1300 hommes)

    - la Cavalerie lourde de la Garde de Guyot (1700 sabres)

    - le 4ème Corps de Cavalerie de Cuirassiers de Milhaud (2800 sabres)

    - l'Artillerie de la Garde

    et d'autre part les 6 brigades du 6ème Corps du général Lobau qui arrivent de Fleurus où elles étaient en réserve et qui se déploient devant le village à partir de 18h.

    Trois colonnes d'attaque sont formées(2) et se dirigent vers Ligny:

    1) à gauche, à l'ouest de Ligny, le 1er régiment de Chasseur de Cambronne marche en colonne de division.

    2) au centre, à 175m à leur droite, marchent en colonnes de division les 3e, 4e et 2e régiments de Grenadiers suivis par le 1er Grenadier.(3)

    3) la 3e colonne à droite des Grenadiers est formée par l'artillerie de la Garde avec 8 canons de front.

    En seconde ligne venaient la cavalerie lourde Guyot à droite et la division de Cuirassiers Delort à gauche.

    Les Cuirassiers de Wathier étaient restés en réserve à Fleurus.

     

    Cependant alors même que Napoléon faisait exécuter ces mouvements à sa Garde, il est informé par le général Vandamme qu'une colonne de trente mille hommes, que les troupes de Girard ont reconnu pour ennemie, s'avance par l'ouest vers Fleurus.( 5) S'agit-il d'un corps Anglo-Néerlandais qui aurait réussi à passer à droite de Ney, ou plutôt les unités que Ney devait détacher de Marbais le matin pour prendre Blücher à revers?

    Le mouvement des colonnes de la Garde est suspendu alors qu'elles arrivent à portée de canon de Ligny, sans doute vers 18h, où elles attendront plus d'une heure(6), le temps qu'un aide-de-camp aille reconnaitre cette colonne.

    Après avoir compris vers 18h30-19h qu'il s'agit du corps de Drouet-d'Erlon mais qu'il arrive trop au sud et qu'il ne sera pas en mesure de prendre Blücher par sa droite, Napoléon décide d'enfoncer le centre prussien à Ligny, les rejeter vers l'est et au moins les éloigner ainsi de Wellington.(1)

    Vers 19h, Napoléon se porte alors en tête de ces 9000 hommes, les batteries ouvrent le feu, la charge est sonnée sous une pluie d'orage. Après une marche en colonnes serrées de vingt minutes, les  régiments de grenadiers de la Garde pénètrent et traversent Ligny baillonnettes aux canons sans rencontrer de résistance.  (6)
    Les hommes de Pécheux et Vichery repassent la Ligne et s'emparent enfin de la ferme d'En-Bas. Les Prussiens abandonnent Ligny.

    Il est 19h30, les 2e, 3e et 4e Grenadiers émergent au nord du village, les 1er Grenadiers et 1er Chasseurs sortent coté nord-est et tous reforment leurs colonnes par divisions pour gravir la pente vers Brye. (7)

    Vers 19h30, Blücher arrive de la Haye et constate que ses troupes reculent partout au centre. La Garde à cheval, la Garde à pied et les cuirassiers de Milhaud vont s'engouffrer dans la brèche créée au centre.

    Mais le vieux maréchal n'a plus guère de réserve sous la main; Il lui reste les deux brigades de cavalerie de Röder du 1er corps Zieten, soit 32 escadrons de près de 1.900 sabres.


    Mais les Uhlans de Lützow sont repoussés par le 4e régiment de grenadiers de la Garde, Lützow fait prisonnier; l'ensemble de la cavalerie de Röder est vivement refoulée par la Garde et pourchassée par les 800 Dragons de la Garde et les 3.000 Cuirassiers de Milhaud.


    C'est au cours de ces combats que le cheval de Blücher est tué et que celui-ci se retrouve coincé sous sa monture lors d'une charge du 9e Cuirassiers.
    Mais le maréchal est miraculeusement dégagé et évacué à Mellery grâce à son aide de camp Nostitz et à des hommes du 6e Uhlans de Lützov arrivés à la rescousse.

    Le centre prussien est défait, la plus grande partie de l'infanterie se débande, mais les charges de la cavalerie de Röder permettent à Jagow, à Langen et Krafft de rallier Sombreffe et de sauver une grande part de leur artillerie.

     

     

     

     

    (*) La division Hulot avait déjà franchi la Sambre la veille, mais a tout de même mis 5 heures pour couvrir les 8 km de Châtelineau à Fleurus, si l'on considère que Gérard à reçu son ordre de mouvement à 8h.

    (2) Mauduit H. "Les derniers jours de la grande armée." Vol.II p82-83

    A. d'Avout  "L'Infanterie de la garde à Waterloo". Carnet de la Sabretache. 1905. Lettre du général Petit, (1er Grenadier) p107. (le 1er Rgt de Grenadiers comptait 1500 hommes, il sort de Ligny après les autres Grenadiers, à droite de Ligny avec le 1er Rgt de Chasseur.) - Général Christiani (2e Grenadier) idem. p111

    (3) Mauduit H. vol.II p81: Les 3e et 4e Grenadiers avaient été déplacés dès 16h de Fleurus vers Ligny, en arrière et en soutien du 50e RI de la division Hulot avec également 8 "bouches à feu".

    (4) Général Gourgaud. "Campagne de 1815" - Paris 1818. p59, &  Mauduit H. vol.II p82

    (5) Mémoires de Napoléon: "Mémoires pour servir à l'histoire de France en 1815" - Paris 1820. p96, et Gourgaud "Campagne de 1815" 1818. p59.

    (6) Mauduit H. "Les derniers jours de la grande armée." Vol.II p83. Cependant il y a 4km entre Fleurus et le devant de Ligny, ce qui a pris au moins une heure pour couvrir cette distance.

    (7) A. d'Avout  "L'Infanterie de la garde à Waterloo". Carnet de la Sabretache. 1905. p115 note du commandant Duuring (1er régiment de chasseurs)

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